Liège-Décroissance

Gaza

Gaza devant l’histoire

Enzo Traverso. Lux Éditeur. Le 4 octobre 2024, 136 pages.

Si vous vous posez des questions ou avez des doutes sur la qualification de génocide de la guerre qu’Israël mène actuellement aux Palestiniens, la lecture de ce livre de Enzo Traverso devrait vous éclairer. Enzo Traverso est professeur de sciences humaines à la Cornell University (Ithaca, New York). Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, traduits en une quinzaine de langues, parmi lesquels, L’Histoire comme champ de bataille (2010, poche 2012), La Fin de la modernité juive (2013, poche 2016) et Mélancolie de gauche (2016, poche 2018). Plus d’information sur l’auteur sur Cairn.info.

La quatrième de couverture :

La destruction de Gaza est-elle uniquement une riposte à l’attaque du 7 octobre 2023, ou est-elle une étape de plus dans un long processus de dépossession et d’éradication? Est-il antisémite de dire que ce massacre a pris des traits génocidaires? Pour répondre à ces questions, il faut préciser le sens des mots «antisémitisme», «sionisme», «génocide» et dresser la généalogie de ces notions en s’affranchissant du récit conventionnel et essentiellement orientaliste qui fait d’Israël un îlot démocratique dans un océan obscurantiste, et du Hamas une horde de barbares assoiffés de sang.

Les crimes perpétrés par le Hamas le 7 octobre sont certes indéfendables, mais on ne peut pour autant les qualifier de «pire pogrom de l’histoire après l’Holocauste». Les inscrire dans le récit d’un antisémitisme millénaire sert à légitimer la réponse israélienne en occultant leur véritable cause: des décennies de colonisation et seize ans de complète ségrégation de la bande de Gaza. Cet essai propose de penser historiquement la crise actuelle, en refusant de cautionner une guerre génocidaire au nom de la lutte contre l’antisémitisme. Car si l’occupation de Gaza se terminait par une seconde Nakba, la légitimité d’Israël en sortirait définitivement compromise. Ni les armes américaines, ni les médias occidentaux, ni la mémoire détournée et dénaturée de la Shoah ne pourraient plus la racheter.

Contre la censure, pour la liberté d’expression
Lettre ouverte au directeur de la Cité Miroir de Liège

Le 31 octobre 2024.

Plus de cinquante citoyens ont envoyé une lettre ouverte à Jean-Michel Heuskin, le directeur de la Cité Miroir, pour lui faire part de leur indignation à la suite de sa décision d’y refuser la tenue d’une conférence sur la Palestine. Ils ont aussi envoyé une copie de la lettre aux deux directrices et à la présidente du Centre d'action laïque de la province de Liège (toutes trois parties prenantes de la décision du directeur de la Cité Miroir) ainsi qu’à l’échevin de la Culture et au bourgmestre de Liège.

Monsieur,

Image par Reporterre

La conférence de Michel Collon sur le conflit israélo-palestinien a malgré tout pu se dérouler le 15 octobre dans un lieu moins adapté à l’affluence que celui dont la gestion vous a été confiée et que vous nous avez refusé au prétexte d’arguments fallacieux. En effet, plus d’une centaine de personnes étaient présentes, de nombreuses debout et même quelques-unes à l’extérieur de la salle tendant l’oreille par les fenêtres ouvertes.

L’essentiel de la soirée était consacré aux faits, faits auxquels Michel Collon et les journalistes d’Investig’action sont attachés, en deçà de leurs prises de position personnelles. Mais nous avons évidemment parlé aussi de la censure de votre part dont le conférencier et nous-mêmes avons été victimes ; cela a été très mal ressenti par l’assistance et ne vous honore pas ! Votre réputation et celle de votre association, auxquelles vous paraissez tant tenir, auront à en souffrir.

Au vu de la philosophie de votre association, nous ne sommes pas seulement outrés, mais avant tout très étonnés de votre décision, prise sur des bases légères. Ne sont-ce là que des belles paroles, de beaux écrits en contradiction avec vos actes ? Vous plaindrez-vous que nous y discernions une certaine hypocrisie ?

Où commence une « accointance », à vos yeux ? Suffit-il de regarder une vidéo de Dieudonné jusqu’à la fin sans vomir ? Michel Collon aurait-il trop cité Dieudonné dans l’essai où il démonte les thèses d’Alain Soral, une figure de l’extrême droite (« Pourquoi Soral séduit ») ? Nous aimerions avoir des précisions, histoire de bien comprendre et de devenir un peu plus intelligents. Qu’est-ce que l’extrême droite, à vos yeux ? Tous ceux qui ne rentrent pas dans le cadre idéologique étroit de la gauche libérale-sociale-démocrate ?

Quant à l’accusation de « complotisme », elle est « devenue une arme de neutralisation massive et quasi permanente, dans la bouche des gouvernants et de leurs relais média­tiques […] L’anti-complotisme est largement une stratégie de gouvernement du débat public visant la négation ou l’euphémisation des rapports de classe et de leur violence aujourd’hui dans les sociétés industrielles “avancées” », comme l’écrit l’essayiste Matthieu Amiech.

Face à votre bonne conscience « progressiste » haute comme la tour Kennedy, pouvons-nous nous attendre à des excuses de votre part ? Vous estimez certainement appartenir au camp du Bien. Nous vous signalons que vos manœuvres ne réussiront pas à bâillonner ceux qui recherchent une vérité basée sur des faits sourcés ou croisés et tiennent plus que tout à la démocratie, dont la liberté d’expression, le droit à l’information factuelle complète et le débat sans œillères sont des piliers. Si le cordon sanitaire veut dire quelque chose en politique, il ne devrait pas être de mise dans l’échange des idées.

Avec nos salutations vigilantes et démocrates dans l’âme,
les signataires par ordre alphabétique : […]

À Liège, la conférence « Israël-Palestine, comprendre et agir » empêchée

Par Liège-Décroissance, le 15 octobre 2024

Cette conférence de Michel Collon devait être programmée à la Cité Miroir, le siège des asbl MNEMA, Les Territoires de la Mémoire et du Centre d’Action Laïque de la Province de Liège, « un lieu dédié à la culture, à l’esprit critique et au travail de mémoire » et, faut-il le dire, financé par l’argent public. Mais son directeur, Jean-Michel Heuskin, au prétexte des « accointances de Michel Colon avec Dieudonné et les médias d’extrême droite » et de « positions systématiquement complotistes » en a interdit la tenue. Des propos sidérants quand on connaît le travail de Michel Collon, en particulier le démontage des thèses d’Alain Soral, une figure de l’extrême droite, dans son essai « Pourquoi Soral séduit » (voir cet interview dont l’extrait : « l’extrême droite n’est pas une alternative au capital, c’est le plan B du Capital. On l’a vu avec Hitler, Mussolini et Franco, et cette expérience fut catastrophique pour l’humanité »).

Malheureusement, à Liège, certains milieux associatifs commodément relayés par la plus grande partie du monde politique pratiquent la censure et refusent toute place au débat dès lors qu’un intervenant est dérangeant pour le système politico-économique. Faut-il souligner le paradoxe de voir des associations comme Les Territoires de la Mémoire et le Centre d’Action Laïque de la Province de Liège promouvoir la lutte contre le fascisme tout en s’opposant purement et non moins simplement à la liberté d’expression, pilier de la démocratie ? Une fois de plus, l’incohérence, la confusion des genres, la bien-pensance et le soutien indéfectible à la doxa gouvernementale sont au rendez-vous.

Dans les échanges de courriers, Jean-Michel Heuskin n’a pu montrer ces « accointances » en aucune manière pas plus que l’accusation de complotisme qui, on le sait, est l’accusation favorite des lâches pour couper court à tout débat. Dans un essai publié en septembre de cette année, Matthieu Amiech, un des fondateurs des éditions La Lenteur, précise : « au fil des années 2010, le qualificatif de “complotiste” est devenu une arme de neutralisation massive et quasi permanente, dans la bouche des gouvernants et de leurs relais médiatiques […] L’anti-complotisme est largement une stratégie de gouvernement du débat public visant la négation ou l’euphémisation des rapports de classe et de leur violence aujourd’hui dans les sociétés industrielles “avancées” ».

Un monstre génocidaire jette l’éponge en adoubant un autre monstre génocidaire

Par Caitlin Johnstone, le 22 juillet 2024

Joe Biden a fini par céder aux pressions croissantes et s’est retiré de la course à la présidence. Mais de toute façon, peu importe le candidat. Cela n’a aucun sens et ne va rien changer. Tout au plus, cela pourrait diminuer un brin la probabilité que le prochain gestionnaire assermenté de l’Empire soit républicain. Harris ne diffère de Biden que par sa voix et son apparence. Pour le reste, elle a soutenu avec enthousiasme les atrocités génocidaires de Biden à Gaza au cours des neufs derniers mois et demi […]

Il en ira de même si Trump est élu. Tous les x temps, l’Empire US organise un étrange spectacle au cours duquel il prétend que le gouvernement change de main et qu’il va désormais fonctionner d’une manière significativement différente de la précédente. Mais l’exploitation continue, l’injustice continue, l’écocide continue, les guerres continuent, le militarisme continue, l’impérialisme continue, l’endoctrinement par la propagande continue, l’autoritarisme et l’oppression continuent […]

Rien de concret ne se déroule au niveau des politiques électorales en Amérique. En revanche, les protestations sont concrètes. L’activisme est concret. Les efforts pour combattre la machine de propagande impériale et réveiller les gens de leur endoctrinement sont concrets. Les efforts pour donner naissance à un véritable Zeitgeist révolutionnaire sont concrets. Mais les élections elles-mêmes sont un rituel performatif mis en place pour aider les gens à se sentir bien dans leur peau, comme un sacrement religieux exécuté par un prêtre […]

Autre article de la même auteure :
Ce sont des guerres américaines, les guerres de Biden
3 octobre 2024

[…] Comme beaucoup l’ont souligné à juste titre au cours de l’année écoulée, les présidents américains ont incontestablement le pouvoir de stopper net le bellicisme israélien en menaçant de mettre fin au soutien militaire dont dépend Israël, et les présidents précédents ont exercé ce pouvoir. Un responsable de l’armée de l’air israélienne a admis le mois dernier que les atrocités auxquelles nous assistons à Gaza depuis une année entière ne pourraient être perpétrées que quelques mois sans le soutien des États-Unis.

Un embargo sur les armes ou la menace d’un tel embargo aurait mis fin à la situation depuis belle lurette. Le bellicisme israélien ne s’aggrave pas parce que l’administration Biden ne peut pas contrôler Israël, il s’aggrave parce que l’administration Biden refuse sciemment de faire usage du pouvoir dont elle dispose […]

Lire l’article (PDF).

Appel au boycott d'Israël

Le 7 mars 2024

Des enfants qui meurent de soif et de faim... Des centaines de milliers de personnes réduites à manger des feuilles et des aliments pour animaux... Les jours passent, et l’effroi ne cesse de croître devant le sort de la population civile à Gaza. Les chiffres dépassent l’entendement : plus de trente mille morts dont une majorité d’enfants et de femmes, des dizaines de milliers de blessés laissés sans soins. Des camions humanitaires passent au compte-gouttes, ou restent bloqués à la frontière par l’armée israélienne ou des citoyens fanatiques. Quel cauchemar sommes-nous en train de vivre là !

Durant ce temps, le monde occidental reste silencieux, attentiste, prudent. Le largage d’aide humanitaire décidé ces derniers jours est plus que bienvenu mais totalement insuffisant […]

chng.it/tK6BVM5ND6

La suite de cette pétition

Cette pétition a été transmise à plusieurs responsables politiques belges et européens dont Alexander de Croo, Premier Ministre, Hadja Lahbib Ministre des Affaires Etrangères, Caroline Gennez, Ministre de la Coopération, etc. Seul deux d'entre-eux ont eu la politesse de répondre : Ursula von der Leyen et Charles Michel, les autres, les ministres belges, sont restés courageusement silencieux.

Lire les échanges avec la Présidente de la Commission via le lien ci-dessus.

Rony Brauman, ancien président de Médecins Sans Frontières, le 11 novembre 2023

« Je n’irai pas manifester dimanche*, c’est une marche en soutien à Israël et non une marche contre le racisme. Il devrait y avoir une marche contre toutes les formes de racisme, je considère que l’antisémitisme est une forme particulière de racisme. Moi je suis juif, je considère qu’Israël me met en danger, Israël met en danger les juifs d’Israël et du monde ».

VOIR (1 minute d’interview sur TV5 Monde).

* Marches contre l'antisémitisme en France à l'appel de la présidente de l’Assemblée Nationale, Yaël Braun-Pivet, et du président du Sénat, Gérard Larcher, le 12 novembre 2023.

Nakba : not in my name !

Une atteinte insupportable aux droits humains, tolérée par les Européens?

J’ai honte et je suis révolté par l’hypocrisie occidentale qui tente une nouvelle fois d’imposer au reste du monde une interprétation faussée de la réalité d’une guerre au Proche-Orient.

Disant cela, je revendique le droit – que certains veulent brimer – d’élever la voix en faveur du peuple palestinien martyr et pour condamner le gouvernement, l’armée, les colons, les extrémistes religieux israéliens qui, au mépris du droit du peuple palestinien à l’autodétermination pour exister, en ignorant le droit humanitaire, tentent de réduire au silence toute résistance contre l’envahisseur.

Des crimes de guerre sont commis de part et d’autre mais sachons dire toute la vérité comme le fait OCHA (United Nations Office for the Coordination of Humanitarian Affairs) : 95% des morts et des blessés sont des Palestiniens. En quoi la vie d’un Israélien serait-elle supérieure à la vie d’un Palestinien ?

En refusant d’obliger Israël à un cessez-le-feu immédiat et à l’ouverture de couloirs humanitaires, les Occidentaux se rendent complices des crimes de guerre et du programme génocidaire du gouvernement israélien à l’égard de victimes qualifiées d’« animaux humains à traiter comme tels » par le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant.

Ils ne peuvent ignorer la carte présentée par le Premier ministre israélien M. Netanyahou, en septembre dernier à l’Assemblée générale des Nations Unies et sur laquelle les territoires palestiniens avaient été gommés. Ainsi, la poursuite de la Nakba (la catastrophe pour les Palestiniens) était annoncée au monde entier.

J’admire mes amis israéliens et juifs qui dénoncent cette situation odieuse.

En Allemagne, aujourd’hui, être écrivaine palestinienne comme Adania Shibli, c’est se voir privée du prix que voulait lui accorder la Foire du Livre de Francfort. Quant aux manifestations de soutien aux Palestiniens, elles ont été interdites. En France, à Lille, un syndicaliste CGT est arrêté chez lui pour avoir revendiqué sa solidarité avec les Gazaouis et il a fallu un recours en justice pour pouvoir manifester suite à l’interdit fait aux manifestations propalestiniennes. Le Chancelier Olaf Scholz, le président Macron ainsi que la présidente de la Commission européenne Mme von der Leyen, ont rencontré Mr Netanyahou pour l’assurer de leur soutien et l’encourager dans sa volonté d’éradiquer le Hamas, qualifié par les seuls Américains et Européens d’organisation « terroriste ».

Peu leur importe si tant en Amérique qu’en Europe, dans le monde et à l’ONU, la guerre contre les Palestiniens est condamnée avec fermeté. Se rendent-ils compte qu’ils sont isolés, complices des crimes contre l’humanité commis sous nos yeux par les Israéliens ? Se rendent-ils compte de ce que leurs alliés, Mr Netanyahou et son gouvernement, sont des proto-fascistes, criminels de guerre tant aux yeux du monde que de leur propre peuple ? Comment peuvent-ils rester sourds aux appels du secrétaire général des Nations Unies, M. Guterres ?

L’Occident, dont je fais partie, affirme sa croyance en sa supériorité, ses bons droits, sa méfiance viscérale pour le reste du monde : jusqu’il y a peu, les colonisés, les « sous-développés » ; aujourd’hui, les migrants. L’Occident, claquemuré et armé jusqu’aux dents, se rend-t-il compte de la piteuse image qu’il donne de nous ? Fini ses discours pour une coopération pacifique internationale ! L’Occident prépare son arsenal de lois et d’armes pour contrer tous ceux qu’il qualifiera de « terroristes » ou d’ennemis de nos libertés. Les droits humains attendront une fois encore. La sauvegarde de la planète attendra, elle aussi.

Et donc, si pour Biden, Macron et consorts, il faut secourir une fois encore Netanyahou, soyons clairs : « Pas en notre nom ! »

Pierre Galand

Président de l’Association belgo-palestinienne
Ce 26 octobre 2023
www.association-belgo-palestinienne.be/nakba-not-in-my-name/

Communiqué de l’Association belgo-palestinienne en vue de la manifestation du 22 octobre 2023
Gaza – STOP aux massacres, STOP à l’impunité!

Soumis depuis 16 ans à un blocus israélien responsable d’une catastrophe humanitaire majeure, les habitants de la bande de Gaza font actuellement face à l’offensive la plus meurtrière de leur histoire.

Nous condamnons sans équivoque toutes les attaques contre les populations civiles, y compris celles perpétrées par le Hamas depuis le 7 octobre contre des civils israéliens qui ont fait des centaines de morts. Aucune attaque subie ne peut justifier toutefois de s’affranchir des lois de la guerre.

En quelques jours, plus de 6 000 tonnes de bombes ont pourtant été déversées sur des zones civiles densément peuplées, occasionnant en une semaine plus de 2 750 morts, dont un tiers d’ enfants (situation au 17 octobre à mi-journée). A cela s’ajoute un siège total décrété par Israël contre la bande de Gaza, dont l’approvisionnement en eau, électricité, nourriture et carburants a été coupé, de même que son accès à l’aide humanitaire. Human Rights Watch rapporte également que l’armée israélienne a fait usage du phosphore blanc, une arme dont l’emploi est interdit dans les zones densément peuplées.

Constitutives de crimes de guerre, voire de crimes contre l’humanité, ces actions doivent être perçues à la lumière de déclarations alarmantes d’officiels israéliens témoignant d’une volonté de s’en prendre non pas au Hamas, mais à la population gazaouie dans son ensemble. Le 9 octobre, le ministre de la Défense israélien Yoav Gallant a qualifié les Gazaouis “d’animaux humains à traiter comme tels”. “C’est une nation entière qui est responsable”, a quant à lui affirmé le président israélien Isaac Herzog le 14 octobre. Cette volonté de punir collectivement l’ensemble de la population gazaouie fait craindre le pire.

Depuis le 13 octobre, dans le cadre de la guerre lancée contre Gaza, Israël a lancé un ordre d’évacuation aux 1,1 million d’habitants du nord de la bande de Gaza, leur intimant de se rendre dans le sud du territoire, décision annonciatrice d’une catastrophe humanitaire majeure, équivalant à une « condamnation à mort » selon l’OMS.

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